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Affichage des articles du octobre, 2013

Terre

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Terre Elle tourne et tourne Elle danse et danse dans Un sens dense Elle tourne et danse  hospitalière et câlineuse  Elle est pierre et liquide elle se cadence et se déhanche Elle tourne et tourne son bel alliage route de la danse Elle  fait tic-tac toc-toc tac-tac toujours vers le sens immense Oui, c’est la terre aliénée de la lune qui prie le jour et chemine dans l’univers.   Abdoulaye Bilal Traoré

REFLEXION SUR LES LANGUES DU MONDE EN GÉNÉRAL

GUISS-GUISS : Mon point de vue REFLEXION SUR LES LANGUES DU MONDE EN GÉNÉRAL Je ne prétends en aucun cas, dans cet article sur les langues qui suit, de prendre la place d’aucun spécialiste en la matière. Je réfléchis comme studieux, membre de la société et simple citoyen que j’aime être. Je peux écrire sur mon expérience propre et caractéristique de mon milieu, pareil à tant d’autres mais, comme composant de notre continent et du monde que suis, je prends l’Être tout court comme point focal, pour avancer dans mon point  vue sur les langues de notre univers en général. Il me vient dans la tête, l’exemple de l’enfant Lambda, qui est né dans un point X de la Terre, de ce XXI siècle actuel. Au moment qu’il commence à communiquer par le parler  avec son entourage, la langue commune utilisée est déjà, une base sûre, disons, une première équation résolue et en plus, primordiale pour une meilleure compréhension de sa sphère de naissance. Du parler borborygme à celui du franc parler

Duel à l’épée

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Duel à l’épée L’heure de la raison insensible au temps présent est d’aveuglement personnel du verra de quel bois se chauffe le pouvoir de soi pas au rabais et l’orgueil appel le  au duel de qui meurt l’hon neur intact sa propre mort qui ne pipe mot pour que la raison du plus fort interprète l’au-delà sur terre. Abdoulaye Bilal Traoré

Le fruit vert

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Le fruit vert Fruit de qui fut fleur Saveur de l’aliment Plante de la graine Semence racines et germe Arbre de sève enveloppée Plante de rameaux et feuilles . Fleur qui n’est pas  mort-né serait fruit De terre en l’air à cueillir ou à déterrer Medicina qui fut fleur rameaux plante et racines de la graine . Soit, le commun élit son bourreau ou alter-égo Le six à l’envers éclaire du neuf ou bien vice-versa Ba lancements de vases communicants de la fleur puis fruit vert. Abdoulaye Bilal Traoré 

Les masques

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L es masques Enlevez le masque, s’il vous plait Enlevez-le et déposez-le, par terre Enlevez le masque s’il vous plait Nous en sortirions tous gagnants Enlevez-le s’il vous plait C’est un fardeau lourd à porter Un fardeau inutile à la vie Enlevez le masque Les pores de nos peaux Nous en seront reconnaissants Les enfants jubileront comme avant Naturellement, enlevez le  masque L’air en sortira d’un cran, moins contaminant Enlevez le masque qui étouffe le visage et sa pensée S’il vous plait, pour le mieux être de tout de tous. Abdoulaye Bilal Traoré

La marche du temps en soi

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Ça fait longtemps Très longtemps pour soi Vu l’âge de soi, un rien dans le temps.  Oh jeunesse! S’exclament les ainés plus vieux que jamais. Que dit le mort qui avait dit qui n’est plus qui se lit? Éternel! Oh éternité de vas-et-viens et rien dans le temps. Jeunesse! Disent les ainés plus vieux que jamais Au longtemps en soi à son âge, double De celui de la raison sociale ici bas sur terre D'où se vit des faits aux grincements stridents Clochant durement et piquant tous tympans De mortel naissant depuis   son soi  de triang les . Abdoulaye Bilal Traoré                                   Cisterna portuguesa, A l Jadida.

La pomme de terre

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La pomme de terre Dans le monde il existe réellement, deux camps basiques favorisant qu’il y ait en chaque noyau toutes formes de suppositions et guéguerres de positionnement. Dans ce monde d’idéologies acerbes, deux camps de la même pomme de terre. L’un est sincèrement mauvais, vil, odieux, démoniaque, avare pour asservir et faire souffrir pour démanteler et aliéner l’autre camp plus nombreux mais ne maitrisant pas l’attaque si non, la défense pour ne jamais tuer. Dans ce monde de deux camps , vivre ou survivre pouvait ne pas être si transe vu que les deux camps furent co-auteurs du papier fiduciaire qui après, éleva les uns en « riches » malfaiteurs les autres en « pauvres » maltraités. Dans ce monde de deux camps de l’enfant pincé au cœur , persiste l’amour de la Mère dans le Père et le Père dans la Mère de la même frontière. Dans le monde on peut vivre bien mais on vit mal, très mal et ça doit changer. Abdoulaye Bi

La nature de l’animal féroce, ruine du social

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La nature de l’animal féroce ruine du social Toute idée émise instantanément peut être contredite dans l’instant suivant pour le meilleur ou pour le pire. Toute idée émise à l’instant peut être approuvée à tout instant pour le meilleur ou pour le pire. Toute idée émise, bonne ou mauvaise, qui ne favorise en aucun cas l’ego de l’adversaire féroce ou aimable peut souffrir le désaccord et bonjour la guerre de cent ans pour le seul plaisir de la haine qui perd le sens de la logique collective et s’accapare du dédain. Le ciel qui ne se change ne contredit jamais. Le cerveau est un infini malléable selon la guise. Abdoulaye Bilal Traoré

La condition de larbin

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La condition de larbin Le dépositaire public et élu du peuple se vante assis sur le maître-autel, il s’enfle et s’embrouille entre éloges et louanges du peuple se courbant baise la main et le pied de son bourreau aimé conduit à l’autel par le même peuple s’aliénant. Au fait, le peuple est une fabrique d’êtres hautains le premier entre ses interlocuteurs est président entré avec humilité il se métamorphose en demi-dieu. Le peuple applaudit et attend le retour de l’ascenseur calé entre le sixième et  le  septième par une pouffée de rire. Le peuple attend et encourage à tue-tête dans le vacarme servi avec plaisir et sciemment à l’style histoire de jupons comme si l’obsédé avait le besoin d’être chicoté tout le temps. Abdoulaye Bilal Traoré

Imprévu

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Imprévu Ce fut un impact  fort Quand nous nous vîmes La première fois assis les deux Chacun de son côté sur un banc du parc Face à face, la largeur du chemin de promenade Nous séparait, tu avais un livre entre les mains Tu faisais semblant de lire mais ta pensée s’était déjà  Versée sur moi  du coup mon subit accroc à l’inconnue fit De ma main, une pale automatique agrippant doucereusement Les cerises d’entre mes cuisses et les clouait un à un sur mon palais Ma langue avalait à la va vite et sans saveur autre que la vision de ta silhouette Alouette que je voulais tombante toute rôtie dans mon bec haletant Ton cerveau comme le mien virèrent au clafoutis, ton lithium fit de mon fer de l’acier Le livre tomba, les cerises s’éparpillèrent au moment où nous sourîmes de pied… Abdoulaye Bilal Traoré

Amour à l’histoire

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Amour à l’histoire Il existe un amour un amour hors du commun circulant dans nos veines. Un amour fort tellement fort qu’il lui arrive de se faire de la bile en cajolant à sa manière et en pressant durement le cœur le flagellant avec envie et piquant comme qui veut tuer sans vouloir. L’amour qui tue tout en restant pour toujours amour qu’on ne peut non-vouloir l’amour qui déchire et ravaude l’amour qui ne fait pas l’amour de chair et chair l’amour sans accouplement qu’on aime à mourir l’amour hors du commun présent. Il existe un amour hors du commun qui circule dans les veines bouillantes de sang pareil à la liane coulante la mer clapoteuse l'amour que chante le fleuve Zanaga ces veines qui longent la Charte Mandé cisaillent le Diâ Ogo pressent l’Oualata et jette sa bile dans l’Océan des avatars tombeurs de la monarchie sans règne absolue. Il ya un amour hors du commun qui circule dans nos veines criant après au voleur voleurs des valeurs de la

Remue ménage

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Remue ménage La peur de l’invasion Des malfamés à l’occident Est un sac vide qui alimente Le rêve de le voir plein Un jour qui ne viendra jamais. L’Europe se barricade Mais elle finira par lâcher prise Devant le rééquilibrage naturel D’un monde étouffé qui se libère.  Abdoulaye Bilal Traoré

Catharsis

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Catharsis Mon peuple ne fait pas ce qu’il dit Mon peuple ne dit pas ce qu’il fait Mon peuple ne croit pas en ce qu’il dit croire Il veut le beurre et l’argent du beurre. Fais le bien et aime ton prochain Il se le répète et ne l’applique Par contre, la bassesse et l’hypocrisie Mettent à nu l’inceste présent au jour le jour. La calomnie, le maraboutage et lynchage Sont le pain de la basse-cour des assimilés Qui se disent que Dieu ne voit pas la nuit Et que le maître est un toubab à qui on lèche Le cul pour y soutirer une miette de leurre-image. Mon peuple est atteint de démence et perd le Sud. Abdoulaye Bilal Traoré

Oubli

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Le monde obnubilé et débordé par soi-même oublie vite délibérément, en connaissance de cause. Par pur poltronnerie de sa propre courte mémoire exprès il perd la perspective du devoir de survie co llective. Le monde se diagnostique à soi-même une démence sénile   la refoule avec fausse honte tout en ayant dans le corps envahi de long en large par  la perte du tacte, du touché   du passé et présent, il ne se rappelle plus d’avoir  tué, de tuer.  Il reprogramme toujours d'autres tueries à cause de son propre   désordre  mental, de suite, le  stress se recroqueville dans sa propre coque.  Il ne s’enquiert pas invraisemblablement de qui est-il, qui est qui, qui fait quoi. Dans le monde, bourreaux et victimes s’enlisent en une  dépendance mutuelle, cet amour fougueux entre esclaves et maitres aliénés de la  passion addictive  sans f leurs du jour, sans répit aux  âmes amoureuses ou seul subir compte Abdoulaye Bilal Tr

La rage au cœur

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La rage au cœur J’enrage de vos mesquineries J’enrage de vos préjugés et mépris J’enrage de vos luttes d’idéologie s de positionnement J’enrage de vos mauvaises parodies de justice humaine J’enrage de vos égoïsmes et vaines ardeurs de supériorité  Vautours de ces temps ci de la mer réellement houleuse et Bouffeuse de chair humaine comme dans le zoo d’animaux féroces Demandeurs de  rations de bœuf afin de garder la mine devant le spectateur J’enrage de la mer qui bouffe de la chair humaine et après alimente l’homme Pauvre gardien de cimetières d’anonymes, médailles de sa propre déchéance. Abdoulaye Bilal Traoré

Le dictionnaire ne dit pas tout

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Le dictionnaire ne dit pas tout Devant un regard imprévu j’ai eu une arête coincé dans la gorge je perdis le fil, pour un regard puis ma gargouille non simulée poussa ma langue  qui voulut dire un mot à l’instant mais bégaya, elle perdit  le ton et le sème. Je ne pus éviter de regarder encore oui, dans le besoin, j’avais encore regardé comme si le regard parlait plus que la langue comme si le son avait honte et demanda aide à son regard qui regarda et qu’on regardait en silence. Après passage il me sembla entendre la vue, dire à la langue tu vois, le silence aussi peut être un oui ou un non les soupirs du silence lancèrent que si c’est un non contre un coup de cœur, l’âme de l’amour qui la déclenche découvre en même temps le nœud  noueur sans corde ni mains. Abdoulaye Bilal Traoré