Diatribe à une certaine jeunesse
Diatribe à une certaine jeunesse Tu dis et redis tu hurles et protestes tu troubles et brûles tu proclames y en a marre tu aimes parler en roulant les R tu adores le yanqui et lèches le franc tu fais de la démagogie et te contredis «nègre» en chemise que t’es tu parles pour ne rien demander tu oublis d’où tu viens y a pas intérêt qu’on te le conte tu prêtes pas l’oreille, à tue-tête tu grognes comme mauvaise graine d’OGM tu chantes l’amour en geignant, tu sais même plus ce que c'est aimer tu tiens un discours rance et aspires la coca comme le ganja s’enfumant tu jubiles sur scène pareille à un singe tu es d’un orgueil de papier mouillé tu te ceintures te cravates et craches sur l’hospitalité pour épouser l’égo tu es…, et tu es atavique par apport à ton siècle tu piges rien de l’alentour tu es amie de ton bulldog tu oublis la bagne d’hier de tes progéniteurs jeunesse de mon pays dédaignant le Grenier qui fut l’orgueil de toute fami