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Affichage des articles du août, 2013

Fluide sens

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Qui entre les entrailles de la chair ferme se dissout auscultant les chaines cadenassées par millions bras dessus bras dessous pour une vie ô Vivantes! Abdoulaye Bilal Traoré

Le chien aboie

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         Le chien aboie Avant c’était un non maintenant un si ce n'est p lus de temps en temps c'est un oui tous les jours faire le chemin vers le conteneur de déchets à recycler. Oui, tous les jours une poube l le se fait enceinter et grossit pour  la gestation complète et mise à bas en une journée . Juste quand tombe la nuit, la modernité tout en vase s’en va vers sa propre autodestruction-transformation et de suite la nouvelle caravane de résidus passe en virevoltant et aboyant tout le temps tous  les jours p lus asphyxiant.     Abdoulaye Bilal Traoré

Chute libre

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Chute libre Ces temps de chaleur mentale étouffante   comme une toile d'araignée touffue d’où se meuvent les corps avec frénésie à l'allure de l’éclair de   l a tourmente dopée. La   masse par   l e régime de   l ’étince ll e p l us   l ’orgueil de   l a fo l ie dans une sensation d'hauteurs décroissantes. S’est-ell e accrue au carré-pesanteur la vitesse de la lumière!     Abdoul aye Bi l a l   Traoré

Amour à corps et âme, simplement

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Cessez de parler d’amour aux anges Cessez, s’il vous plait, de pétrifier le cœur d’amour sublimé Cessez de rossignoler le vide-plein du -Apprendre-à-Aimer-. Cessez avant qu’une crise de nerfs des faux mirages de l’espérance Fasse tout capoter. Le fait n'est autre qu'aimer en apprenant tout le temps. Le cœur parle, les neurones bourdonnent  à  la recherche de  la  pensée plausible.   Abdoulaye Bilal Traoré

Réveil brusqué

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Le passé est là, présent Le présent est peu satisfaisant Le futur veut   tout améliorer Les trois se sont casqués Et ne pointe le nez Aucun horizon désaliéné Pour freiner la libre chute De l’essaye, en échec. Abdoulaye Bilal Traoré  

Souvenirs de si près

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Le noir achète du noir Vend du noir et discute du prix Le blanc achète du blanc Vend du blanc et fixe le prix L’obscurité est un diamant brut Comme l’ignorance, une manne docile Un mal précieux pour l’ignorant oppresseur Ni l’un ni l’autre ne veut de lumière Le larbin est larbin le maître est maître Croque du bois et boit du lavage de cerveau On est plus On se plie de bon-cœur de valet Entre le bon et le méchant, le milieu est gris Le blanc achète du noir, du jaune Vend au noir et fixe le prix à la hausse Le jaune remonte les souvenirs Pour le fils du soleil Empire du soleil levant Viande sèche phagocytée par Pacha MAMA Viande fraîche vivant le calvaire Tout est viande Ça se vend et se mange. Abdoulaye Bilal Traoré

Entre artiste et bâtisseur

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        Dans le rouge, le reflet du bleu       Au jour le jour de repenser la peau        L’habitude du sens de la climatologie       Saveur du champ de commérage       Via la guerre de l’esprit l’amour du cœur       Et quand mangerons-nous serait avoir faim         Puisque dans le rouge se voit le bleu       Que dites-vous du vert et bleu au rouge       La revendication publique du gout       Et maintenant qu’est là le sens influent       Que donne le jaune saillant dans le rouge       Que du fer-emblème serviteur du peuple en visionneur       Restant du contexte de galvanisation         Au concept-devineur de cap       Avec constance sur le timon        Rouge et noir de:       Laquelle des passions!       Abdoulaye Bilal Traoré

Hibernation: Copie et collage

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Copier et coller. Aller voir revenir et y ajouter son sel. Copiez et collez comme que ça vient de kaw* C’est bien mieux une pile chargée et le programme à décharger Ainsi tout va dans l’air égal qu’une image devant ton nez Une folie de rêves truqués reflet de l’iris en désordre constant Et quand   surprend le réveil d’un atterrissage forcé L’avenir du petit fils est déjà hypothéqué en lettres de créances. Ainsi de zébrés vêtus sont les porteurs de voix de la rue Qui croquent et croulent par dessus l’effort du sujet Comme vendeurs de chic-vanité et pourtant sur terre À personne le droit de piétiner les mirages du moins Pour marcher hautain sur le plus quand plus-et-moins Font le mouvement et la cadence de la passion. Copie et collage, Regarde ton nombril d’où d’autres s’entrevoient tout autour Pointeur figé et furtif en même temps retors pour mettre en scène Depuis le regard, la face cachée de l’orgueil d’un empire Dans ses ruines basses. Abdoulaye Bilal Traoré.

Je possessif et Je collectif entre jeux...

Convergències artístiques i textuals africanes a l’entorn de la Mediterrània Mesa redonda:El Mediterráneo como melting-pot  trans-poético. Brosquil Edicions Je possessif et Je collectif entre jeux de mémoire C’est quand j’ai compris que la vie existe en dehors des frontières de mon lieu de naissance, aujourd’hui que je me réveille loin de ma terre aimée, qu’est né le titre donné à mon livre de poème Occulte au soleil «Oculto al sol» . Un jeu avec les changements drastiques d’un entourage à un autre, de climat, d’année pleine de jours ensoleillés à presque tout à fait le contraire. Ce jeu existant entre la migration d’un lieu à un autre est le même qui resurgit dans mes vers et proses, j’utilise en effet le je possessif mais surtout aussi, le je collectif. Puisque durant les aventures d’un voyage, d’une élévation, d’une inspiration…, les réalités de tous bords se rencontrent, des vérités de toutes sensibilités s’entrechoquent, là où le je collectif cherche

Sarcophage et le temps

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      Feinte d’avoir un bébé dans  l'abdomen       sous terre cavé eut-il été debout        aplani et croisé d’un âge immémorial!             l’in-conforme tampon schématisé       sur la pierre ensanglantée du vautour en pied       posant le suis-je hiéroglyphe s’emprégnant         de l’analyse décryptée mise à profit       qui eut passé le temps-ouest d’antan de l’éléphant       à la sèche grandeur du chameau se disant       que fait le lion dans la cour grecque        qui data l’os de l’aïeul depuis le bang obscur        qui semblerait engendrer dans l’estomac       l’histoire renaissante de la splendeur grisâtre        collecteur-fabrique d’outils maintenant, outillé       de science de la nano-production craquetant        la Vie dans son étymon en mil l e morceaux        et faire du ta,  l' odeur du tympan contre tympan        de profil diviseur d'œil du canon des cœurs en   Paix.   Abdoulaye Bilal Traoré.

Mémoire du non retour

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(Au Mémorial et à la Renaissance de Gorée) Une grosse barque comme modè le -architectura l  par où on pourrait gouter une tasse de kinkeliba chaud  et humer l‘air mémoria l  venant de la vielle grande porte ouverte .  Mémoire du non retour   Le regard va en vaguant vers Les Amériques lointains! «Négrier» architectural enchainé, suspendu, Humant du vent d’occident et plane, La mémoire vielle d’ici et d’au-delà, L’horizon du soleil couchant de points lointains. C’est vrai, une forteresse peut être une Île Pareille à une jarre délicatement posée Sur l’Atlantique vers où va le regard en vaguant, Ces vagues navigantes aveuglées,  Ces écumes de la canne à sucre, Sève du   nectar de toutes les mers, Cet ouest qui parle à l’est de soleil levant, Cet arc en fer à cheval vibrant des poils, De sa queue n’est peulh qui veut, Pour jouer le  riti* , Violon comme l’éclatant jaune d’œuf. En vaguant, vers où va le regard de l’âme au coucher ! Quel

Voyage virtuel en Afrique : Le Sénégal.

Bulletin 8 – 2011 185 XXV Journées Pédagogiques de L’APFG juin 2011 Voyage virtuel en Afrique : Le Sénégal. Abdoulaye Bilal TRAORÉ Rencontre avec le poète, narrateur et musicien-percussionniste sénégalais Chers collègues de l’A.P.F.G, Je ne peux commencer sans diriger mes salutations à ce beau monde que j’ai eu la chance de connaître durant les XXV journées pédagogiques de l’A.P.F.G. Ce fût une rencontre pleine de sens et de faits marquants pour moi que je traiterai à continuation. Je suis Abdoulaye Bilal Traoré, un humble immigré vivant en Galice depuis 2000. Sénégalais d’origine, Percussionniste de « djembé », membre de « Deggo » (groupe de percussion africaine de Pontevedra), poète et narrateur de contes africains. Mon   travail et ma formation, m’ont permises d’avoir un contact direct avec beaucoup de collèges de la province de Pontevedra au fur et à mesure de ces dix dernières années d’adresse fixe dans une terre nouvelle. J’ai pu noter petit à petit la n