Femme entre douleur et pseudo-gaieté dans l’hexagone croisé
Femme entre douleur et pseudo-gaieté dans l’hexagone
croisé
Femme émigrée, émigrés déçus par l’esprit de la réalité du terrain,
dans la lueur de la beauté, nuit de ses douleurs mais
rayon le jour.
Elle est l’instinct du
rêve devenu colère de la
gardienne malaimée
mère comme la mer puisque de son sein l’aliment
providence.
Femme émigrée dans l’obscurité ingénue, sahélienne
abdomen
de la diaspora mémoire
de l’antérieure bouche d’hyène à celle du loup.
Comment peut-il avoir conversion totale quand survient le
désir dans
ce rêve converti
en blessante violence à effet brutal d’éclatement sur le dur?
Femme émigrée, laboureuse assignée ou domestique
veilleuse
sur la table ambulante de son partenaire, presque bonne à
tout faire
quand de sa lumière elle fait luire jusqu’où y avait rien de clarté.
Humble, elle se retrousse et rebrousse afin que ça ne se
sache.
Céy-kersa*!
Émigrée-créatrice-création-croyante-donnante de vie,
femme
du destin de la non-consciente subconscience, femme de
flair de
l’édulcoré réalisme devenu lâche et macabre dénigrement silencieux
de sa valeur vitale essentielle, fondement principal du tout.de tout.
Combien de couleurs de ton éclat brillent après avoir ouï
le rugissement
de «croyant» détenteur de soi-disant droit de vie et de
survie?
Sujette-attache de la société, poltronne que tu n’es et
ne seras
pour pleurer en cachette l’intime douleur de l’œil
observateur
qui par bassesse, ne sent la mesure de la fournaise
d’oxydation programmée
de la rouille rongeuse de cœur et maman, redevient cordon
bleu louangeuse
des volettements sur le sentier du levé jusqu’à la tombée, à nos trousses.
Résolue l’histoire de l’œuf avant la poule, enseigne de
la vie, elle allaite
ce regard de l’humain n’entrevoyant pas l’action du
couloir des vides pleins
de bourgeonnements et à nouveau, rappelons-nous: sans vous y
a rien, Femme.
Abdoulaye Bilal Traoré
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